vendredi 23 août 2013

Il passe

le 30 août 2013 de 16h30 à 19h30
Place de l'église 43450 BLESLE
Séance de dédicaces devant l'épicerie de Mélanie, place de l'église à BLESLE (43450), à l'occasion du dernier marché de Pays de l'été.
Il passe 
Il passe

Biographie de l'auteur

Christian FRATTINI est né à Cannes, au n° 13 de la rue Pons, dans le quartier du Prado, en octobre 1946. Comme il le sera toute sa vie, il fut déjà rapide puisque la sagefemme* n’eut pas le temps d’arriver ! Heureusement, son oncle était là ; élève médecin à l’école militaire, il aida sa sœur à accoucher, pinça le cordon ombilical en attendant la sagefemme, et déclencha le premier cri du petit. Après avoir fini ses études et enseigné quelques années il est venu s’installer dans un village d’Auvergne où il réside actuellement.
Ce n’est pas un grand sportif, pourtant il pratiqua le judo (ceinture marron), l’escalade, la voile et s’offrit, à trente ans, une randonnée sur son vieux vélo, de Cannes à Grenoble, dont il garde un souvenir de fatigue et de plaisir.
On ne peut pas dire qu’il ait beaucoup aimé l’école où ses résultats étaient médiocres et pourtant il y passa sa vie puisqu’il devint professeur de mathématiques puis principal de collège.
Il aime particulièrement la musique et apprit à jouer de la mandoline, de la guitare, de la flute et de l’harmonica. Ces derniers temps, il a acquis une scie musicale et commence à apprendre à en jouer. Il aime toutes les sortes de musiques et apprécie tout autant une sortie à l’opéra qu’une après-midi au bal musette où il n’est pas le dernier à pratiquer la valse et bien d’autres danses.
Il lui est arrivé d’écrire des poèmes, mais c’est là son premier livre. Sa deuxième femme lui disait très souvent qu’il devait écrire un roman. Il se décida après avoir eu une inspiration soudaine.
* Utilisation du système orthographique de 1990.

Par M. Christian FRATTINI
LE 30 AOÛT 2013 

Par Edilivre.fr

mercredi 14 août 2013

Requiem

sortie en septembre 2013
« Requiem retrace un parcours que vivent, ont vécu ou vivront celles qui, ayant cru donner la vie, se sont vu retirer la leur propre. Ce récit raconte une chute, celle de toute mère à qui on a refusé un droit de naissance, et la reconnaissance même en donnant la vie, imparfaite fut-elle. Pour rendre l’épreuve, il a fallu du temps, presque trente ans, décrypter un réel, une vibration, une tension pouvant traduire l’urgence agressive de la prise de parole. L’écriture, quelle que soit la forme du livre, prend ainsi une posture militante, et révèle une sorte de combat contre l’ennemi. Le recours à la forme poétique permet d’en adoucir les contours et d’en délivrer l’essence.
J’ai donc ici : exp(l)osé ma mémoire, mon imaginaire, les hantises de mon être, exploré mon âme dans son devenir, aboli le temps et l’espace, les notions mêmes de vie et de mort.
Le sujet est, au-delà de la violence et de la souffrance, la question de la non-reconnaissance, celle d’un être apparu en ce monde et déclaré mort-né. L’écriture est alors ce lieu d’angoisses extrêmes, d’un événement incontournable en lieu du devenir, en revendication d’être, lieu de reconnaissance. Dire une chose violente, pleine d’émotions, en désaccord avec le monde tel qu’il est ou a pu être dans une chronologie lacunaire qui tisse ensemble les fils de la mémoire et du temps… une remontée… celle d’un hors-monde jusqu’aux origines d’un monde, celle d’un monde intérieur broyé, brisé par ignorance, par lâcheté. » (M.-J. D.)

Extrait
« C’est un ciel de braise à perte de vue – au-dessus d’une mer sombre, agitée – l’écume – des vagues – l’aube – c’est une foule anonyme pressée sur la colline, leurs pieds nus dans le sable – leurs sillons irréguliers – grain sombre, précieux – les nuages – ensemble – une tempête s’annonce – orchestration sauvage »

Nous vous proposons d’acquérir ce recueil en souscription jusqu’à sa date de parution.
Nous comptons sur votre désir de lire, sur votre avis, et sur le bouche à oreille, seules vraieset justes bases de la notoriété d’un écrivain et de la qualité littéraire d’une maison d’édition.
Rendez-vous sur www.cardere.fr

Bulletin de souscription -
à envoyer à :

Cardère éditeur – 42 rue du Pont de Nizon – F-30126 Lirac

(souscription possible également en ligne sur : www.cardere.fr)

dimanche 11 août 2013

La Pendue de Londres

La Pendue de LondresConteur de talent, portraitiste doué de justesse, moraliste discret, Didier Decoin s'est inspiré de l'histoire vraie de la dernière femme exécutée en Grande-Bretagne, en 1955, et des Mémoires laissés par son bourreau pour construire ce roman prenant, irrigué en profondeur par une réflexion sur la responsabilité. Dans le Londres gris et défait de l'immédiat après-guerre, Ruth Ellis, 20 ans et des poussières, silhouette gracieuse et cheveux un peu trop blonds, cherche à se bâtir une existence plus douce que celle à laquelle elle semblait destinée.

Didier Decoin retrace sa brève et triste existence, raconte ses espoirs et sa chute, de l'enfance jusqu'au moment fatal qui lui vaudra la potence. Tout en plongeant parallèlement dans les pensées de celui qui sera son exécuteur. Ni l'un ni l'autre ne sont ici jugés, pointés du doigt pour violence ou sauvagerie. L'humanisme méditatif de l'écrivain lui dicte de poser sur les êtres et leurs destins un regard plus profond, nuancé — c'est l'une des qualités essentielles de ce beau roman grave.

Nathalie Crom - Telerama n° 3315