samedi 30 mars 2013

Dark Horse de Craig Johnson

Johnson ne retrouve pas l'inspiration de ses débuts


Le comté du sheriff Longmire étant tranquille entre deux romans, les cellules du poste de police sont souvent louées aux comtés voisins qui ont plus de délinquance. C’est ainsi qu’une jolie blonde championne de rodéo accusée d’avoir assassiné son mari arrive au poste. La femme dans un état second a déjà avouée mais un petit quelque chose fait dire à notre sheriff qu’elle est innocente. Avec l’accord des autorités du comté voisin il mène l’enquête sous couverture dans la petite ville d’Absalom. Comme à son habitude il se fera quelques amis et quelques ennemis et à la fin il gagne quelques bleus et une fracture mais touchera à son but.

La thématique du jour, car avec Craig Johnson il y a toujours une thématique, c’est le cheval. C’était facile elle était dans le titre. Pas deux pages sans caresser, monter, voir venir, se remémorer ou discuter cheval. On retrouve également la réutilisation de procédés venant des romans précédents : l’innocent que tout accuse enfermé dans sa cellule ainsi que l’usage du flashback comme dans « enfants de poussière » qui permet ici de rester en contact avec les acolytes de Walt Longmire. Acolytes, malgré tout, très absents de cet opus même le grand Cheyenne à un rôle de figurant. Le seul personnage qui l’accompagne depuis son comté c’est Le Chien. On a le droit à quelques beaux moments de fraternités, à de belles promenades à cheval et quelques moments d’adrénalines mais moins réussis que dans les deux premiers romans qui restent de loin les meilleurs, « Little Bird » et « Le camp des morts ». C’était pourtant l’occasion d’aller trainer dans le monde du rodéo et du métier de cow boy. Dommage le livre aurait sans doute gagné en souffle. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire