samedi 30 mars 2013

Exposition de Broderie "Stareh Broderie"- Nachida FEROUKHI



Place de la Porte de Versailles75015 Paris

Blood & Burger



James Blood Ulmer est une véritable légende : impossible de résumer son parcours musical tant il est riche, prolifique et diversifié (gospel, blues, rythm’n blues, jazz, rock, …). Plus de 30 albums ont été publiés. Il fait la rencontre décisive de sa vie de musicien en 1970 : Ornette Coleman. Rodolphe Burger le découvre quelques années plus tard au Festival d’Antibes, lors d’un concert inoubliable du Prime Time d’Ornette Coleman.
La rencontre artistique entre les deux guitaristes devenait dès lors inévitable tant le tracé de tangente musicale noire américaine de Blood résonne dans celle si particulière de Rodolphe Burger : chanter, jouer, parler sont une seule et même chose, un seul et même « son ».
Leur premier disque, paru en 2003, sonnait comme un manifeste : Guitar Music ! Devenus frères en musique, ils viennent à Sète créer le deuxième chapitre de leur collaboration. C’est Blood & Burger.

« J’ai une immense dette envers cet homme : il m’aura fait entendre, un soir à Antibes, le son même du recommencement. »

Rodolphe Burger

Avec :
Rodolphe Burger : chant, guitares
James Blood Ulmer : chant, guitares
Julien Perraudeau : basse, claviers
Mathias Fisch : batterie

Renseignements : http://www.theatredesete.com/spectacle/blood-burger

L'épouse saxonne

L'épouse saxonne

RÉSUMÉ DU LIVRE


Angleterre, fin du XIIe siècle. En acceptant d'épouser Roger de Montmorency, noble et puissant seigneur qui a fait alliance avec son frère, Mina Chilcott espère enfin pouvoir échapper à la douloureuse jeunesse qu'elle a vécue, sous la férule d'un père violent et tyrannique. A défaut d'amour, c'est du respect qu'elle attend de son nouvel époux. Mais sûr de sa force et confiant en son pouvoir de séduction, ce dernier se montre, dès leur première rencontre, d'une arrogance insupportable. 
Ce qu'il exige d'elle, lui dit-il, n'est autre qu'une obéissance aveugle dans tous les domaines. Humiliée, Mina décide de se venger dès leur nuit de noces. Commandezlivre.fnac.com

Dark Horse de Craig Johnson

Johnson ne retrouve pas l'inspiration de ses débuts


Le comté du sheriff Longmire étant tranquille entre deux romans, les cellules du poste de police sont souvent louées aux comtés voisins qui ont plus de délinquance. C’est ainsi qu’une jolie blonde championne de rodéo accusée d’avoir assassiné son mari arrive au poste. La femme dans un état second a déjà avouée mais un petit quelque chose fait dire à notre sheriff qu’elle est innocente. Avec l’accord des autorités du comté voisin il mène l’enquête sous couverture dans la petite ville d’Absalom. Comme à son habitude il se fera quelques amis et quelques ennemis et à la fin il gagne quelques bleus et une fracture mais touchera à son but.

La thématique du jour, car avec Craig Johnson il y a toujours une thématique, c’est le cheval. C’était facile elle était dans le titre. Pas deux pages sans caresser, monter, voir venir, se remémorer ou discuter cheval. On retrouve également la réutilisation de procédés venant des romans précédents : l’innocent que tout accuse enfermé dans sa cellule ainsi que l’usage du flashback comme dans « enfants de poussière » qui permet ici de rester en contact avec les acolytes de Walt Longmire. Acolytes, malgré tout, très absents de cet opus même le grand Cheyenne à un rôle de figurant. Le seul personnage qui l’accompagne depuis son comté c’est Le Chien. On a le droit à quelques beaux moments de fraternités, à de belles promenades à cheval et quelques moments d’adrénalines mais moins réussis que dans les deux premiers romans qui restent de loin les meilleurs, « Little Bird » et « Le camp des morts ». C’était pourtant l’occasion d’aller trainer dans le monde du rodéo et du métier de cow boy. Dommage le livre aurait sans doute gagné en souffle. 

Jean-Marc Roberts, la littérature à la ronde. L'éditorial du "Monde des livres"

L'éditeur et écrivain Jean-Marc Roberts, patron des éditions Stock, est décédé le 25 mars, à l'âge de 58 ans.






En 2008, les éditions Stock fêtaient leurs 300 ans. Pour marquer cet anniversaire, Jean-Marc Roberts, le patron de la maison, fit un choix qui était bien dans son style : plutôt qu'une exposition, il voulut un spectacle vivant. Il téléphona à dix de ses auteurs pour leur demander de jouer dans La Ronde, d'Arthur Schnitzler, pièce qui défraya la chronique dans la Vienne fin de siècle, traduite chez Stock en 1912. Des mois durant, la petite troupe se livra à des improvisations : chacun rejoua par exemple la scène du "coup de fil de Jean-Marc", celle où l'éditeur vous invite à entrer dans La Ronde : "J'ai pensé à toi"... Un soir de février, donc, la représentation eut lieu au Théâtre Edouard-VII (Paris). Ce fut une fête. Au moment de saluer Roberts, qui vient de quitter la scène, voilà le souvenir qui s'impose à moi. Lui dire adieu, c'est saluer un homme qui envisageait la littérature comme une ronde joyeuse et précaire. Lui qui vomissait les cocktails ne manquait pas une occasion d'organiser une boum. Gros son et variétés des années 1980 dissuadaient les mondains d'échanger les cancans du jour. Au milieu de la piste, l'éditeur observait le mouvement des corps, distinguant au premier coup d'oeil les francs déhanchements des contorsions serviles. "Vous savez, en dansant, on se rend compte de pas mal de choses !", constate le personnage de la bonne dans la pièce de Schnitzler. Roberts, qui n'a jamais cessé de servir les auteurs, n'en pensait pas moins. Avec ses jeans et ses mocassins, il menait la danse comme il éditait les livres : léger mais pas frivole, convaincu que tout cela était trop important pour être pris au sérieux. Dans son ultime récit, Deux vies valent mieux qu'une (Flammarion, 108 p., 13 €), Roberts raconte que son hypnotiseur lui demande de fermer les yeux et de rejoindre l'endroit de ses rêves. Le patient répond sans hésiter : une piste de danse. Oui, chez Roberts, la littérature était une danse pour tout et pour rien, une confiance accordée dans l'instant. Et peu importaient les éloignements d'un soir. L'essentiel était, et demeure, de recommencer demain.

 Jean Birnbaum(lemonde.fr)

chevauchée en plein desert


L'éraflure d'un courant d'eau
Apportait tout à mon aise
L'émerveillement d'un beau présent 
Je me désaltère

Yannick Monrosé 2013

Pensée muette



Ce qui parle en moi n'en finit guère
Je souris de pitié sur moi-même
Je connais les douleurs de l'affaissement
Je me résigne sans bien discerner les formes
Je m'isole dans ma pensée muette
Je m'envole sur un pli de tristesse habituel

Comme le brouillard
Je refuse de me livrer
Comme la pluie
Je refuse de pleurer

Yannick Monrosé

La pluie


La pluie chante, ma terre brune
Le ciel voilé, d’une épaisse brume
Alger, paraisse rêve sous la pluie
La vie paisible, sereine sans bruit
Une douce pluie abreuve la belle
Apaise les cœurs, nettoie les rues
La pluie chante ma terre brune
Le rêve nomade médite sans bruit
Ma bleue houleuse, hautes ses vagues
Chante Alger sous la pluie
El Kasid à El Bahdja, berce mon âme
Des vers en or, de mon Algérie
Musique si douce, berce mon âme
Réveille le rêve amoureux, nomade
Ouvre la vitre, s’évade, s’enfuit
Alger ma belle, chante la romance
Le rêve si beau sous sa pluie
Mon rêve est d'une grande noblesse
dans tes profondeurs, heureux, sourit

BOUTICHE Maissa Alger, Algérie, le 25/03/2013 à 14h 36mn
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Une nuit de printemps



La lune dans toute sa splendeur
Sa robe blanche si élégante
A sa vue ma nuit sera si douce 
Le rêve capricieux me sourit
Le jour si beau d’Alger la blanche
Baisse les rideaux si heureux
La nuit sera douce, belle sa brise
Narre le printemps arrivé
La bleue si belle, si élégante
Chante l’amour aux amoureux
Ses vagues dansent en musique
Chante l’amour, chante la vie
Alger si belle est si vivante
La nuit ensorceleuse lève le rideau 
Le rêve s’évade en toute douceur
Il est le Roi, c’est le héros
Alger je t’aime d’une telle passion
Mon rêve entre tes bras est des plus heureux
Tendres pensées à la belle Tunis
Au grand Maghreb, légende de nos aïeux

BOUTICHE Maissa Alger, Algérie, le 25/03/2013 à 19h 22mn
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Une Belle journée


Alger se réveille comme une rose
Amoureuse, sourit à la belle saison
Ma bleue, sublime, ensorceleuse
Fait un clin d’œil au printemps
Le soleil timide se prélasse
Une brise fraiche, douce journée
Les gens aux pas alertent
D’autres, marchent à petites foulées
Alger sourit, comme une Déesse
M’ouvre les bras, me sourit
Les lilas belles épanouissants
Chante la légende de mon pays
Hé mon honneur! ma belle blanche
Je t’aime à la folie
Ton soleil, douce sa caresse
Le rêve fou, les yeux de sommeil alourdis
A ton baiser se réveille
Sursaute, danse sur un seul pied
Court à ta rencontre
Dans tes bras, il chante la vie
Chérubin, malgré son âge
Enfant, pas encore mûri

BOUTICHE Maissa Alger, Algérie le 26/03/2013
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Femme



Femme !
Je ne suis qu’une femme
Qui n’aime pas pleurer
Qui refoule ses larmes
Supporte la mort dans l’âme
Femme, je ne suis qu’une modeste femme
Quand on me fait tort, je cache mes larmes
Je supporte mon sort et mon mal
Décrit son état d’âme
A travers les mots
Femme !
Sensible, pas du tout idéale
Mes larmes, je les retiens
Mes soupirs, je les étouffe
Ma liberté est sur la page
Entre les lignes, dans mes mots
C’est le salut de mon âme
Allègent état d’âme
Brisent les chaines qui me ligotent
Desserrent la corde à mon cou
Femme !
Je ne suis qu’une simple femme
La mort dans l’âme
Encerclée par tant de tabous
Qui me consument de leurs flammes
Ma plainte est sans écho
Femme !
Je ne suis qu’une simple femme
Qui ne demande que si peu
On ne peut emprisonner mon âme
Passionnée, amoureuse des mots
Elle s’incline à leur charme
Les aime mot par mot
C’est le salut de son âme
Son unique radeau
Femme !
Je ne suis qu’une simple femme
Pas bien dans ma peau
Je me sens enfant et femme
Je ne me retrouve plus entre les deux
L’erreur est humaine
Je subis, à tous les coups
Femme !
Je ne suis qu’une simple créature
Qui supporte de lourds fardeaux
J’aime passionnément ma bohème
Qui allège mes maux
baume les séquelles de mon âme
sur la page entre les mots


B. Maissa Alger, Algérie le, 21/03/2013 à 21h 17mn
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